Abidjan le 17 avril 2019- C’est la salle des fêtes de la mairie d’Attécoubé qui a abrité la 3e édition de table ronde locale, organisé par la Friedrich Ebert Stiftung et la préfecture d’Abidjan autour du thème : l’implication de la population dans les grands chantiers de l’infrastructure.
Après les civilité de bienvenue fait par Dro Alphonse, 1er Adjoint au maire de ladite commune, il est revenu à Thilo Shöne, représentant résident de la Friedrich Ebert Stiftung ,de donner les raison et l’objectif de la tenue de cette table.
« Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la promotion du développement démocratique prôné par la Fondation. bien vraie que le pays est en chantier, et que la vision de l’émergence est en cour, il faut pouvoir impliquer les populations et leur expliquer l’impact positive dans le développement de leur cité et pouvoir écouter leurs propositions », a déclaré Thilo Shöne .
Une salle archicomble, expression de l’intérêt accordé à cette rencontre préfet- population qui s’est déroulé dans une ambiance fraternelle.
Vincent Toh bi , préfet hors grade, préfet d’Abidjan, a entretenu les élus, cadres, organisation de la société civile , chefs traditionnels, et autres sur les points suivant:
Les risques qu’en cours certaines populations face aux pluies diluviennes qui s’annoncent plus grave que l’année dernière, les infrastructures en cours, le port de pêche de locodjoro , et la construction du 4e pont.
Pour le préfet d’Abidjan, « concernant les pluies diluviennes qui ont fait plusieurs morts l’année dernière, il important que nous ne devrions plus vivre ce genre de drame. C’est pourquoi l’État a décidé de déguerpir les personnes installées dans les zones dangereuses », a-t-il martelé, avant de les féliciter , pour le comportement civique, où tous les caniveaux sont propres.
En outre Vincent Toh bi, n’a pas manqué de rappeler l’impact positif que viendra apporter la réalisation du 4e pont. « la réalisation de ce pont va faire changer la vie ».
Au cours de ces échanges le Secrétaire général de la préfecture d’Abidjan, a fait le point des dédommagements en cours par les familles impactées par ce projet. « 1167 familles sur les 6498 concernées par le dédommagement sont introuvables, ce qui ne facilite pas l’exécution du projet ». a-t-il déclaré.
Les populations tout en se réjouissant de ce cadre d’échange qui leur permet de donner leur avis sur les grands projets ont demandé que dorénavant leur avis soit consultatif pour la pérennité des projets. Ils ont donc souhaité être associés à la conception et à la sensibilisation lors des projets les concernant.
Patrick Kouamien