Le jeudi 01 juillet 2021, le Royal Work Club, sis à Abidjan plateau, a accueilli la première édition de l’Africa Fintech Summit, un évènement qui a rassemblé sous un même toit des poids lourds comme guest speaker (Anthony L. Assassa , Idriss Marcial MONTHE , KOUAME REMI OUSSOU , Adebayo Dada ) et des Hommes de l’industrie, les gouvernants, les investisseurs et start-ups venus débattre des questions réelles de l’écosystème des entreprises numériques financières.
Organisé par Kiktronik Limited, une entreprise électronique basée à Londre en Angleterre, Dirigée par Armel Néné, de retour sur sa terre natale après 34 ans d’absence, « cette rencontre vise à connaitre les besoins des entreprises et start-ups ivoiriennes, connaitre comment se porte le marché du numérique en Côte d’Ivoire surtout basé sur la fintech, c’est aussi l’occasion pour les professionnels de différents domaines d’activité de partager leurs expériences et encourager les jeunes porteurs de projet à entreprendre avec ses propres convictions », a-t-il planté le décor à l’ouverture des débats.
Au cours de cette rencontre, Armel Néné a aussi donné les raisons de son retour sur les de la lagune ébrié. « Je viens en Côte d’Ivoire pour monter une entreprise qui va essayer d’élever la côte entrepreneuriale et de promouvoir les start-ups, surtout la capacité intellectuelle des jeunes porteurs de projets vers les investisseurs étrangers.»
Selon lui, écoutant les panelistes, il constate qu’en Côte d’Ivoire, il y’a assez de travail à faire. C’est pourquoi Armel Néné livre ses ambitions concrètes pour la jeunesse ivoirienne.
« Nous allons commencer au plus bas niveau en créant une communauté d’entreprise de technologie où on peut aussi aider les élèves et entrepreneurs. Concrètement, ça sera un centre d’incubation d’accélération, investir dans ces porteurs d’idées pour les développer et faire leur publicité en Europe et Amérique. »
Oussou kouamé Remi, enseignent chercheur à l’université de Bouaké, s’est exprimé sur le capital humain au niveau de l’enseignement supérieur. Pour lui, le capital humain n’est pas utilisé comme il faut. Ainsi, il a relevé que les contenus des cours ne sont pas adaptés. L’enseignant chercheur dénonce le manque cria d’infrastructure et de matériel didactique. Selon lui, 3 000 Docteurs chômes en ce jour en Côte d’Ivoire.
Quant à Anthony Assassa, il a présenté le Rethink Fintech . Pour lui ce qui manque en Côte d’Ivoire, c’est le financement. « Il faut apprendre à développer les entreprises sans financement extérieur. La covid-19 a imposé le digital. L’Afrique a un marché large, 400 entreprises fintech sont concentrées dans 4 pays ( Nigeria, Kenya, Afrique du Sud, et le Ghana). »
Selon lui, les réglementations sont des freins à l’installation des entreprises. Il n’y a pas de loi pour les technologies. « 40 % des fintech sont dans les moyens de paiement. Les fintech viennent résoudre le problème de financement en Afrique de l’Ouest. Les prêts ne sont accordés que si votre entreprise rassure financièrement, c’est-à-dire lorsque vous avez de l’argent. Les Fintech en Côte d’Ivoire sont entre 0 et 0,2 % », a-t-il indiqué.
Pour cette 1ère édition, il y’a eu plus de 500 inscrits, mais seulement 30 personnes ont été sélectionnées ( Covid-19 oblige) pour participer à ses échanges riches d’enseignements, d’informations et d’échangés francs.
Patrick Kouamien