Selon les statistiques de l’OMS ,en côte d’Ivoire 31% des mortalités sont imputables aux maladies cardiovasculaires.
En effet force est de constater depuis quelques temps dans ces pays, une émergence de maladies cardiovasculaires « nouvelles » soit du fait de moyens diagnostiques plus appropriées et plus vulgarisées soit simplement du fait du changement du mode de vie avec une place importante à la sédentarité.
On observe alors dans plusieurs séries africaines de plus en plus de cas de syndromes coronariens aigus (crise cardiaque),des cas de morts subites, des cas de maladies thrombo-emboliques veineuses, de troubles graves du rythme et de la conduction…Mais attention malgré ce phénomène dit de transition épidémiologique, on observe toujours dans la pratique cardiologique africaine, des maladies cardiaques en rapport avec les maladies infectieuses telles que : les péricardites, les valvulopathies rhumatismales légèrement en régression, les myocardites et certaines formes particulières d’atteinte myocardiques chez les jeunes femmes dans la période du péri-partum dites cardiomyopathie du péri-partum en relation avec un niveau socio-économique bas.
Les cardiopathies congénitales sont également citées dans plusieurs séries africaines. Face à cette problématique, la réponse des autorités sanitaires et des experts en maladies cardiaques est variable d’un pays à un autre.
Certains pays africains ont misé sur la promotion des moyens de préventions tandis que d’autres pays disposent de centres hautement spécialisés pour la prise en charge médicale et chirurgicale de ces pathologies cardiaques.
Patrick Kouamien