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Tonton Bouba viré de la RTI, livre enfin les raisons

Tonton Bouba viré de la RTI pour avoir été décoré sous Gbagbo ? “Ça a développé mon hypertension”

Licencié de son travail après avoir reçu en 2006 le trophée du meilleur animateur de la télévision, Tonton Bouba de son vrai nom Touré Aboubacar, véritable star des tout-petits pour lesquels il a animé des années durant, l’émission ‘’WOZO’’, explique les raisons de ce licenciement.

« Je ne sais pas pourquoi on m’a mis en chômage technique. Je me suis posé la question pourquoi. En 2006, j’ai reçu le trophée du meilleur animateur de la télévision. (…) Alors, être le meilleur et être licencié, vous comprenez que ça vous développe l’hypertension que j’ai aujourd’hui parce que je me suis posé la question pourquoi. Qu’est-ce-qui s’est passé ?

D’après ce que va me dire plus tard, Touré Sanga, paix à son âme, qui était le Directeur de la Première, il m’a dit qu’il a donné au niveau des programmes, je crois 80 personnes qu’on devait licencier, 50 personnes qu’on devait garder mais mon nom ne figurait pas. Il était en mission, à son retour, mon nom y figurait. Jusqu’à présent, on ne me l’a pas dit.

Mais pour être très franc, ce que j’ai entendu après, on m’a dit que j’ai été décoré par Laurent Gbagbo. Que le spectacle de TV2, Cyclone, c’était pour Nady Bamba. Et que j’étais proche du FPI. Ça c’est “on dit”. On ne me l’a jamais dit officiellement.

Mais je suis monté au haut lieu pour dire : “mais quand on dit cela, appelez-moi pour me démontrer par une image, pour me montrer où j’ai battu campagne, où j’ai fait de la politique. Les Ivoiriens savent que je n’ai jamais fait de la politique. C’est un règlement de compte, peut-être interne. Peut-être que le Chef de L’Etat, je pense qu’il n’est pas au courant de cette affaire. C’est un règlement qui a dû se faire d’une manière interne.

Ce qui m’a fait mal dans cette affaire, je le dis haut et fort, le jour on nous licenciait, nous étions interdits de rentrer dans la cour de la RTI avec nos voitures. (…) Mais je vous dis aussi que depuis 5 ans, cette affaire de licenciement, je n’y pense plus. Peut-être qu’il y a une porte qui va s’ouvrir plus tard. Je l’ai bien consommé, mais au départ, je l’ai mal accepté. J’ai fait 3 ans sans passer devant la RTI. Quand je veux partir à L’Hôtel Ivoire, je passe par Mermoz. »

Le titre est de la rédaction de Ivoire24.info

Agence de Presse Régionale

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