La Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public de Côte d’Ivoire (PFN), a organisé une conférence de presse animée par son Président Gnagna Zadi, ce mercredi 22 mai 2019 à son siège au 2plateaux.
L’Objectif de cette conférence est d’interpeller les autorités du Pays, quant à la mise en marge de la PFN de toutes les activités auxquelles les centrales syndicales participent et informer l’opinion publique des menaces qui pourraient occasionner l’absence de la côte d’Ivoire à la 108e session de la Conférence Internationale du Travail (CIT) prévue les 10 et 21 Juin 2019 à Genève.
En effet par l’arrêté 2019-014/MEPS/CAB/05 février 2019, le ministère de l’Emploi et de la Protection sociale a entériné 6 centrales syndicales sur plus d’une dizaine. Parmi les 6 Centrales syndicales légalement reconnues par l’arrêté du 5 février 2019, compte la Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public de Côte d’Ivoire (PFN).
Selon le président, de la centrale la plus représentée sur le territoire ivoirien, Gnagna Zadi , contre toutes attentes leur centrale n’est plus conviée aux grands rendez-vous malgré toutes les démarches de compréhension vers le ministère de tutelle cette situation perdure .
La goute ayant fait déborder la vase, est le faite que le ministère de l’Emploi et de la Protection sociale n’ait pas intégrer la PFN à la liste de la délégation devant participer à la conférence Internationale du Travail prévue du 10 au 21 juin 2019 à Genève.
Gnagna Zadi , au regard de ce fait qu’il dénonce comme étant un complot ourdi contre la PFN, il précise qu’une plainte avait été déposé auprès de l’Internationale des services publiques (ISP), fédération syndicale mondiale.
A l’issu de cette plainte, l’ISP a adressé un courrier au ministère de l’emploi et de la protection sociale. Courrier dont nous avons reçu une copie et que nous vous livrons quelques paragraphes.
« laisser la PFN en dehors de la liste des syndicats représentant les travailleurs(euses) à la CIT est une grave omission voire une marginalisation et constitue un déséquilibre au sein de la délégation ivoirienne. si cette situation n’est pas corrigée, nous n’aurons d’autre choix que de déposer une plainte auprès de la Commission de vérification des pouvoirs pour rendre invalide la représentation de tous les délégués de Côte d’Ivoire », a martelé Rosa PAVANELLI ,Secrétaire Générale de l’ISP.
Pour le ministère il ne s’agit pas d’exclure ou de marginaliser la PFN. « Le processus devant conduire à l’organisation des élections, a pour l’heure, été suspendu. (…) le gouvernement poursuit la mise en œuvre du dispositif existant depuis plusieurs années ; à savoir la prise en compte de cinq (5) centrales syndicales, sur la base de leur antériorité dans le paysage syndicale de notre pays », a-t-il répondu, signé Pascal K.Abinan.
Le conférencier du jour interpelle les autorités ivoiriennes à respecter leurs rangements et signature, si non « nous en ferons de même », c’est à dire ne pas respecter la signature de la trêve sociale.
Gnagna Zadi, président de la PFN a précisé que ce n’est pas son vœu de voir les délégués ivoiriens exclus et qu’il veut juste que l’État de Côte d’Ivoire respecte sa signature.
Patrick Kouamien