Le Réseau Ivoirien pour la Défense des Droits de l’Enfant et de la Femme a présenté ce jeudi 25 novembre son rapport sur la protection sociale à son siège sise à Cocody. Ce rapport est une réponse à la crise de la COVID-19.
” À travers ces rapports, nous avons constaté que notre pays la Côte d’Ivoire n’a pas ratifié toutes les conventions garantissant la protection sociale des populations” a affirmé Madame Chantal Ayemou Présidente de RIDDEF.
Selon la Présidente, ce rapport révèle que les économies des pays sont encore informelles et reposent sur 90% de la main d’œuvre informelle et que cette main d’œuvre est exclue dans le système de protection sociale.
En poursuivant, elle a donné les attentes de ce rapport ” nous voulons sonner l’alerte pour que dans nos différents pays un système plus efficace soit mise en place pour prendre en compte toutes les couches de la population sociale parce que le droit à la protection sociale est une question d’emploi, d’assurance, de santé et de sécurité donc chaque individu où qu’il soit , doit bénéficier du droit à la protection sociale” a-t-elle déclaré.
Prenant la parole, Seynabou Benga Directrice de Human Dignity a donné les actions que mène la plateforme des droits économiques sociaux culturels à savoir la formation des journalistes qui est très ressente et la formation des représentants des ONG.
Ce rapport sur la protection sociale produit par la plateforme des Droits Économiques et sociaux culturels concerne six pays que sont : le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Sénégal, la RDC et le Burundi.
BJK