La Banque Africaine de Développement (BAD) révèle que les besoins en infrastructures sur le continent se situent entre 130 et 170 milliards de dollars, par an. Mais, il existe un gap énorme estimé entre 68 et 105 milliards dollars. C’était lors du 8e forum africain sur la gestion des Finances publiques, organisé conjointement par le Fonds monétaire international (FMI) et l’Union européenne (Ue).
Vu ce déficit, il ne serait pas exagéré de dire que l’aide publique au développement ne pourra pas à elle seule financer le développement en Afrique, surtout que son montant était évalué à 153 milliards de dollars en 2018. Un argument soutenu par le ministre de l’Economie et des Finances ivoirien Adama Couliblay.
En effet, au cours de ce 8e forum qui planchait sur les défis budgétaires à relever pour atteindre les Objectifs du développement durable (ODD) à moyen et long terme, ce dernier a soutenu que les besoins de financement du développement du continent restaient importants et que l’aide publique ne saurait à elle seule suffire pour les satisfaire.
Selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), le coût du financement des Odd se situe entre 5 000 et 7 000 milliards de dollars dont environ 3 000 milliards de dollars, pour les seuls pays en développement.
Lebanco