Des internautes en mal de sensations et à court d’arguments, ne cessent de rappeler « l’affaire de 18 milliards de l’Union Européenne » , chaque fois que l’on parle du PR MAURICE KAKOU GUIKAHUÉ .
Il y’a même des journaux dits ” sérieux ” qui sont aussi ignorants, à moins d’une manifestation de mauvaise foi, des décisions de justice sur cette affaire. Le devoir de mémoire veut, pour être honnête et pour ne pas que ces internautes meurent ignorants, qu’on actualise leurs informations avec les décisions de la justice ivoirienne qui ont blanchi le régime de BÉDIÉ et les personnalités accusées dans cette pseudo affaire.
Non seulement le régime militaire qui avait commandité une vaste opération dite ” Opération mains propres ” a perdu ses illusions lorsque Me VERGES, avocat commis par la junte militaire, a conclu son enquête par une Conférence de presse en juin 2000, à l’hôtel Ivoire, à Abidjan, en affirmant que les accusés n’avaient pas de comptes en Suisse comme le voulait la rumeur.
Qui plus est, la Justice Ivoirienne a blanchi les autorités citées dans ce dit « scandale » avec un « NON-LIEU» en février 2005, et ce, sous le régime du Président LAURENT GBAGBO et des Refondateurs, pourtant farouches opposants du PDCI-RDA, à l’époque.
Enfin, dans l’article du journal français, l’Express, qui avait révélé cette ” affaire “, du 06 avril 2000, il est bien noté que les soit disant détournements avaient commencé en 1992, à une période où HENRI KONAN BEDIE n’était pas encore Président de la République, encore moins MAURICE KAKOU GUIKAHUE, Ministre de la Santé de Côte d’ivoire.
L’auteur de l’article s’est même étonné que la Délégation permanente de l’Union Européenne forte de 25 personnes à Abidjan, dirigée par une fonctionnaire allemande, MME VON BROCHOWSKY et comprenant notamment un ingénieur en génie civil, un économiste, un agronome, un responsable de la décentralisation et un trésorier qui liquidait les dépenses n’a pas pu remarquer une gabegie si criante.
En effet, pour votre gouverne, Mesdames et Messieurs, c’est que le cadre du premier Programme de Valorisation des Ressources Humaines ( PVRH 1) signé en 1992 , il avait été décidé avec l’accord du chef de la délégation de l’Union Européenne d’alors, Monsieur DA CAMARA, d’accélérer la reconstruction des infrastructures sanitaires par le fractionnement des marchés, ce que Madame VON BROCHOWSKY, qui lui a succédé, a remis en cause.
En clair, c’était plus un problème de procédure que de détournement d’où le Non-lieu de la justice Ivoirienne.
En plus, si tel était que l’argent alloué à la santé ivoirienne par l’Union Européenne, avait été dilapidé, comment expliquer les inaugurations de Centres de Santé par ROBERT GUEI courant 2000, le Président LAURENT GBAGBO entre 2000 et 2002, voire 2003 , sans poser la moindre première pierre et les progrès réalisés dans la prise de conscience de la population sur les méfaits du SIDA, le relèvement substantiel du taux des accouchements médicalement assistés et les fonds prodigieux réalisés dans la lutte contre la poliomyélite.
Sachez, Chers internautes et autres journalistes, que les populations du pays profond qui ont bénéficié de ces infrastructures nous le rendent bien, chaque fois que nous sommes en déplacement, à l’intérieur du Pays. Voilà la réalité. Le reste n’est que propagande vaine et puérile.
Pr MAURICE KAKOU GUIKAHUE
Professeur Titulaire de Cardiologie
Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY
Membre du Bureau Politique
Secrétaire Exécutif du PDCI-RDA