En effet, lors de la réunion du conseil politique du RHDP du 12 mars 2020, Alassane Ouattara a désigné de façon unilatérale Amadou Gon Coulibaly comme candidat du RHDP à la présidentielle d’octobre 2020. Suite à ce choix, Mabri avait donné de la voix.
« Je suis un homme de conviction et je préfère dire ce que je pense. Monsieur le Président, vous êtes le fils du Président Félix Houphouët-Boigny, qui nous a enseigné le dialogue.
Nous nous appuierons sur le dialogue pour régler nos divergences. Ne prenons pas des engagements d’une heure dans une salle, qui par la suite ne reflèteront pas la réalité sur le terrain. Faites donc comme Félix Houphouët-Boigny. Travaillez à nous mettre en équipe », avait contesté Mabri.
Après avoir dit Non au choix de Gon Coulibaly par Alassane Ouattara pour porter le drapeau du RHDP à la future élection présidentielle d’octobre 2020, une ‘’rébellion’’ s’était créé à l’encontre de Mabri Toikeusse.
Pour ce faire, il fût désavoué le jeudi 19 mars 2020 à la Rue Lepic par certains cadres de son parti avec à leur tête l’ex-ministre Albert Flindé. « (…) Les cadres du RHDP issues de l’UDPCI affirment leur soutien indéfectible à Amadou Gon Coulibaly et s’engagent à tout mettre en œuvre pour l’accompagner dans sa marche glorieuse vers la présidentielle destinée.
Les cadres du RHDP issus de l’UDPCI invitent instamment les cadres, les militantes et les militants du RHDP issus de l’UDPCI à continuer à prendre leur part dans le combat pour la paix, la stabilité et le développement de la Côte d’Ivoire dans les sillons tracés par le président Alassane Ouattara avec Amadou Gon Coulibaly », avait conclu Yao Kouadio, porte-parole des cadres du RHDP issus du parti de Mabri Toikeusse.
KaF
