Société

Autonomisation économique des femmes : L’Ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire fier de l’exécution d’un projet de l’AILV

«Honnêtement l’ambassade du Canada est fière et honorée de collaborer à la réalisation de ce projet qui s’inscrit parfaitement dans les priorités de notre politique étrangère et d’aide internationale féministe qui place l’égalité des sexes, l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles au centre de nos actions », tels sont les propos de Son excellence Monsieur Anderson Blanc, Ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire qui a effectué le déplacement, le 25 janvier 2022, à Yapokoi, un village d’Anyama. Et ce, à l’invitation de l’Association Intemationale de Lutte contre les Violences(AILV) qui exécute son projet dénommé « Promouvoir l’autonomisation économique des femmes et des filles du secteur informel des communes d’Abobo, d’Anyama, de Yopougon et de Cocody par le développement entrepreneurial et les droits à la santé sexuelle et reproductive ».Un projet soutenu par l’Ambassade du Canada en Côte d’Ivoire.
C’était lors d’une séance de sensibilisation communautaire portant sur le thème général de l’autonomisation économique des femmes et des filles en Côte d’Ivoire.

Profitant de l’occasion, le diplomate canadien a marqué l’engagement du Canada pour une politique féministe au cœur du développement. Il n’a pas manqué de saluer l’initiative de l’AILV, car a-t-il relevé, ce projet devrait changer les conditions de vie des femmes et des jeunes filles.

Cette activité dudit projet a pour objectif, selon Carine Assamoi, présidente de l’AILV, de sensibiliser par le truchement de sketchs et d’échanges interactifs, 800 femmes et filles, hommes et garçons des communes d’Anyama (village de Yapokoi), d’Abobo, de Cocody, et de Yopougon, aux droits de la santé sexuelle et reproductive, à l’importance de l’utilisation des technologies modernes dans les activités commerciales ainsi qu’à la nécessité pour les femmes et filles de se constituer en entreprise pour accroître leurs revenus et relever leur niveau de vie.

L’amélioration de la qualité de vie des populations reste une priorité pour l’Etat de Côte d’Ivoire. Ce qu’a souligné le sous-préfet d’Anyama, M.Kouakou Kouakou Michel, présent, à la cérémonie d’ouverture de cette séance. Il a appelé les communautés à aller au développement.

Tout en encourageantt également les bénéficiaires du projet à se mettre en coopérative afin de capitaliser la formation en création d’entreprises. « Je voudrais inviter les hommes, les femmes et jeunes filles bénéficiaires du projet à très rapidement prendre conscience qu’il est important, voire impérieux de se constituer en coopérative afin d’arriver à des entreprises dans le but d’améliorer votre qualité de vie », a souhaité le sous-préfet d’Anyama.

Quant à la présidente des femmes de YAPOKOI, Mme YAPO Jeanne, porte parole de toutes les coopératives de ce village, elle a émis des doléances à l’endroit de l’ambassade du Canada en Côte d’Ivoire. Des doléances qui se résument au don d’une usine de transformation de manioc et un marché.

Cette séance de sensibilisation, faut-il le rappeler, a été meublée par la présentation de deux sketchs joués par les bénéficiaires elles-mêmes. Cela a été suivi d’échanges interactifs avec les participants autour des thématiques des stéréotypes dans l’autonomisation économique des femmes et l’épanouissement socio-économique des femmes et des filles par l’entrepreneuriat.

A en croire Carine Assamoi, présidente de l’AILV, 35 entreprises seront créées pour les bénéficiaires au terme du projet. Dans le cadre de cette initiative, il sera également mené des activités de plaidoyer auprès des autorités administratives et politiques.

J.S

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