Un constat d’échec. Voilà le principal point à retenir de cette COP25, la conférence climat de l’ONU organisée à Madrid sous la présidence du Chili cette année. Les États-Unis, le Brésil, le Japon, l’Australie ou encore l’Arabie saoudite sont pointés du doigt. Des pays qui refusent de prendre des engagements significatifs. Ce qui a suscité de nombreuses réactions.
Même si un texte a finalement été adopté, la communauté internationale a « raté une occasion importante d’être à la hauteur de la crise climatique », n’a pas hésité à dire Antonio Guterres.
Pour le secrétaire général de l’ONU, c’est le manque d’ambition qui a fait échouer ce rendez-vous, pourtant tant attendu. Même constat du côté de la présidence de cette COP.
Un manque de leadership
« Le monde nous regarde et attend de nous des solutions concrètes plus ambitieuses », estime la ministre chilienne de l’Environnement. Même si Carolina Schmidt a tenu à valoriser l’accord a minima arraché ce dimanche, elle appelle à plus de volonté politique, car les solutions trouvées jusqu’à présent ne sont tout simplement pas suffisantes.
Carolina Schmidt s’était attiré les foudres de plusieurs ONG qui lui reprochaient de ne pas suffisament protéger l’accord de Paris, au moment de la COP. Et l’accord trouvé ne leur convient pas. Au Chili, le sénateur Guido Girardi a déclaré que son pays avait manqué d’autorité et de leadership pour convaincre les grandes puissances comme les États-Unis ou encore la Chine, rapporte notre correspondante à Santiago,Naïla Derroisné.
rfi