Environ 200 enfants travaillent sur le site d’orpaillage clandestin de Booré, un village de la sous-préfecture de Djangokro dans le département de Dimbokro, a affirmé la direction régionale des Mines et de la géologie, lundi, lors de la deuxième conférence mensuelle des chefs de service initiée par le préfet par intérim Soro Sana à Dimbokro.
« Le site d’orpaillage le plus actif est celui de Booré Etienkro. Le nombre d’enfants engagés sur ce site est d’environ 200 », a déclaré le représentant du directeur des Mines et géologie, Tigori François déplorant l’utilisation des enfants sur ces sites qui, pour la plupart, sont des écoliers et élèves ayant déserté les salles de classes et exercent plusieurs travaux, allant de la vente de l’eau et autres jus à l’alimentation en sable contenant le minerai, machines servant au lavage.
L’Etat mène des actions pour endiguer le phénomène, a fait savoir le représentant du directeur qui évalue à 3000, le nombre d’orpailleurs clandestins présents à Booré dont plus de 85% viennent de pays voisins. « On trouve à Booré 450 Ivoiriens orpailleurs illégaux », a-t-il précisé, soulignant la nécessité pour les populations de s’unir pour obtenir le permis d’exploitation artisanal ou semi industriel.
“A ce jour, 19 dossiers de demande de permis d’exploitation dont huit pour le régime artisanal et 11 pour le régime semi-industriel ont été réçues pour seule une autorisation”, a-t-il ajouté. En plus de Booré, plusieurs sites d’orpaillage clandestin existent également à Bassa Kouadiokro, Tanoh Akakro, N’Dayakro, Bengassou et Djèkro qui est fermé.
Afriksoir avec AIP