Le Réseau international Empow’her Côte d’Ivoire a initié, ce vendredi 29 octobre, une rencontre entre des structures bancaires et des femmes entrepreneures, au Centre Sist’her d’Abidjan Marcory, en face de l’hôpital général.
Cette initiative s’inscrit dans la vision de la structure de favoriser l’accès des porteuses de projets au financement.
Dans l’ensemble, les conditions exposées aux 17 entrepreneures présentes ont porté sur des points essentiels. Exemptées de tout apport initial, elles doivent cependant avoir une entreprise formalisée, avec un fort potentiel d’impact social, environnemental. Manifestant la volonté d’être accompagnée, la société doit avoir aussi une existence minimum d’un an à deux ans, ambitieuse et solvable.
Ces informations sont issues de divers panels animés par des acteurs du monde des finances. Il s’agit de l’analyste Kévin Allah de Comoé capital, dont l’offre va de 20 millions à 300 millions de F CFA, de la Directrice des opérations Daisy Portella, Ivoire Angels, qui propose entre 10 millions et 200 millions de F CFA, du chef d’agence Williams Atoyebi de Crédit Access, entre 100.000 F CFA et 50 millions F CFA, du responsable marketing et communication Hervé Gouléi de Baobab, entre 100.000 F CFA et 300 millions de F CFA.
Au terme des échanges, les entrepreneures ont manifesté leur satisfaction. Attendu que, soutiennent-elles, ces différentes communications leur ont donné quelques pistes de solution à leurs problèmes de financement.
C’est le cas notamment d’Eve Ouréga, recherchant des fonds pour la réalisation de travaux dans le domaine de l’hydraulique.
Il s’agit également de Marie France Kouadio, évoluant dans le secteur de l’hygiène environnemental et le sanitaire. De Fatou Coulibaly, embellissement des espaces verts, Jacqueline Djiré, production de jus naturel, de Marie Dominique Anoma de la structure Blô portée vers la transformation de l’huile végétale à partir du baobab, tchongon, sésame. Elles désirent mieux structurer leurs entreprises, avec l’acquisition de machines et autres moyens logistiques.
La chargée de projets communautaires à Empow’her Côte d’Ivoire, Patricia Nimon, a confié qu’en ciblant les femmes, l’institution entend favoriser « leur accès aux financements, car rencontrant plus de difficultés en la matière par rapport aux hommes ».
Aussi, a-t-elle ajouté, « savoir lire et écrire, avoir 18 ans et plus, avec un projet à impact social, surtout au stade de la naissance de l’idée d’entreprendre » constituent les principaux critères de sélection.
Sa collaboratrice chargée de projet d’incubation, Chloé Roncajolo, a déclaré qu’en établissant « le contact direct avec les partenaires financiers, cela permet aux entrepreneures de voir les avantages et désavantages de chaque source de financement possible ».
Ce projet, a-t-elle précisé, est piloté en partenariat avec COMMAN-YA, une organisation portée également vers la promotion de l’Entrepreneuriat et du leadership féminin.
Le réseau international Empow’her a été créé en 2011. La section Côte d’Ivoire a démarré ses activités en 2017. En 2021, 150 femmes ont bénéficié de séances d’encadrement, avec le programme woman dare (projet au stade de démarrage). Tandis que le nombre est de 2189 femmes, avec le projet communia (projet communautaire) dans six Régions : Abidjan, Yamoussoukro, San Pedro, Daloa, Gagnoa et Bouaké.
AR
