Société

Côte d’Ivoire/ FILIERE CAFE-CACAO : LES PRODUCTEURS EXIGENT LE DEPART DU DIRECTEUR GENERAL DU CONSEIL CAFE CACAO.

Ce jeudi 19 mars 2020, au cours d’une conférence de presse, organisé par deux organisations de producteurs du secteur café-cacao,le SYNAPCI (Syndicat national agricole pour le progrès en Côte d’Ivoire) et l’ANAPROCI (Association nationale des producteurs de Café-cacao en Côte d’Ivoire) à la Maison de la presse d’Abidjan (Mpa), leurs présidents respectifs Koné Moussa et Kanga Koffi, ont exigé le départ immédiat de Ibrahima Koné Yves, l’actuel directeur général du Conseil Café-cacao.

En effet, selon les deux conférenciers, ‘’il est clair, I ‘actuel directeur général, Ibrahima Koné Yves est à la base de tous leurs malheurs voire des problèmes qui minent la filière Café-cacao ’’.

Lesquels problèmes, font-ils entendre, sont de plusieurs ordres : sur la commercialisation, il y a le report de stock dû à la mévente de la commercialisation de 2016 à 2017 qui s’élève à 1,6 milliards de francs CFA, la certification précisément le prélèvement de 5 FCFA au profit du Conseil Café-cacao, la gestion de la sacherie brousse et des produits phytosanitaires. Au niveau du Financement, il faut noter, le non renforcement des capacités des organisations des producteurs. Car, selon leurs propos, depuis la création du Conseil Café-cacao, aucun appui aux organisations n’a été apporté.

Concernant le patrimoine, il faut enregistrer l’absence de lumière sur les acquis et les gestions des producteurs issus de leurs épargnes et de leurs gestions, sur la gestion des biens immobiliers, sur la gestion des parcs autos, sur la convention financière entre la société ivoirienne de raffinage(SIR) et la filière Café-cacao et sur la gestion des parcs autos.

Au regard de ce dysfonctionnement, pour les porte-voix des producteurs, la réforme est mal pilotée. Leur souhait est qu’il y ait un renforcement de la gouvernance et de la transparence dans la gestion des ressources de la filière.

Entre autres, elles préconisent ceci : ‘’ le paiement immédiat du report de stocks de la campagne 2016-2017 et le dédommagement des producteurs victime de cette mévente dans un bref délai, un audit général de la gestion de la parafiscalité, la mise en place d’un comité de pilotage indépendant du Conseil pour la création de l’interprofession, l’appui systématique en fonction de la représentativité des faitières tel que stipule l’article 16 de l’ordonnance 481 portant création du Conseil Café-cacao, le règlement immédiat dans un bref délai de toutes les autres problématiques en faute de quoi, elles observerons une grève illimitée ‘’.

Zakaria Tati

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