Les enfants en conflit avec la loi communément appelés ”microbes” se sont encore signalés. Ils se sont encore illustrés de triste manière le jeudi 5 mars 2020 à l’aube dans la commune d’Abobo. Précisément au quartier Akeikoi-extension.
Selon plusieurs témoins, c’est vers minuit et demi que cette horde d’adolescents, estimés a une soixantaine d’individus, armés de machettes, de couteaux, de haches, ont mené une descente musclée chez de paisibles résidents endormis. En posant des actes ignobles, d’une barbarie extrême en brutalisant et volant ce qui les intéressait sous la menace de leurs armes. Bref, ces sinistres individus restés un peu longtemps sous l’éteignoir ont semé la désolation sur leur passage.
Plusieurs habitants situés dans les alentours du Collège « Les Unis », jusqu’au carrefour du bonheur ont été la cible de ces ”microbes”. Des blessés graves ont été signalés. Koumoué Koffi commis de production à la boulangerie carrefour Akeikoi rapporte que l’un de ses collègues se prénommant Kamboura Yacou a été grièvement blessé. En plus d’un doigt entièrement sectionné, l’infortuné agent de boulangerie a reçu un coup de couteau dans l’une de ses jambes.
La victime a été conduite sur le champ à l’hôpital d’Abobo sud. A cause de la gravité de ses blessures, Kamboura Yacou, selon Koumoué Koffi a été évacué au Centre hospitalier universitaire de Cocody (Chu de Cocody).
Au nombre des victimes les plus touchées par les agresseurs, figure également Mamadou Méité.
Son cousin répondant au nom de Cissé Soilio, signale que celui-ci a reçu deux coups profonds de machettes au dos.
Il a été lui aussi conduit à la hâte à l’hôpital Houphouët Boigny. Les soins se sont élevés à 60 000 Fcfa selon les propos Cissé.
Le médecin traitant a exprimé des inquiétudes pour le cas de Mamadou. Il a révélé qu’un nerf lié à son bras droit a été sectionné.
Il n’y a pas que des dégâts corporels qui ont été causés par cette bande de délinquants. Ils ont également dérobé de l’argent, des téléphones portables et bien d’autres objets.
Une dame répondant aux initiales K. K. vivant dans le quartier depuis 5 ans et travaillant dans une société privée n’oubliera pas de sitôt ce moment cauchemardesque.
Elle raconte qu’en l’espace de quelques minutes, le salaire de son époux, une économie qu’il avait faite, de l’argent qu’il devrait remettre à quelqu’un et la somme 200 000 Fcfa qu’elle devrait remettre à une de ses connaissances ont été raflés par cette bande de ”microbes”. Sans compter que les téléphones portables qui étaient dans la chambre conjugale, celui de sa mère, ainsi que celui de sa petite sour ont été également volés.
La plus inconsolable de ceux qui ont été victimes de vol, est sans nul doute une vendeuse de bananes plantains. La pauvre veuve, qui a à sa charge 8 enfants et 2 de ses petits-fils, raconte pratiquement en sanglots que les 7 téléphones portables de sa famille ont été pris. Ainsi que d’importantes sommes d’argent. La pauvre veuve ne sait où donner de la tête depuis le passage des ”microbes”.
Selon des témoignages, c’est aux environs de deux heures du matin que des éléments du Centre de Coordinations des Opérations décisionnelles (CCDO) sont venus stopper les agresseurs.
JJ