Le Président de la République, Alassane Ouattara, a abordé, lundi 26 juillet 2021, au Palais présidentiel à Abidjan-Plateau, les défis de la mis en œuvre de la la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) avec le secrétaire en charge de ce projet continental, Méné Wamkele.
” Notre rencontre avec le Président Ouattara a porté sur les défis de la mise en œuvre de la ZLECAF et les défis de l’institution. Seulement 40 pays ont ratifié l’accord sur la ZLECAF, et beaucoup restent à faire », a déclaré Méné Wamkele, à la sortie de l’audience, au palais présidentiel.
La décision de la création de la ZLECAf avait été prise par les chefs d’Etat en janvier 2012 lors de la 18e session de la conférence de l’Union africaine (UA). L’accord a été signé par 54 pays dont la Côte d’Ivoire, le 13 novembre 2018.
La ZLECAF vise à créer un marché unique pour les marchandises, les services et la circulation des personnes, afin d’approfondir l’intégration économique du continent africain. Elle s’inscrit dans la vision panafricaine d’une « Afrique intégrée, prospère et pacifique » telle qu’énoncée dans l’agenda 2063 de l’Union Africaine, note-on.
Pour la secrétaire exécutive du Comité national de la Zone de libre-échange continentale africaine (CN-ZLECAf), Fatoumata Fofana, la zone de libre-échange continentale africaine est un instrument qui offre beaucoup d’espoir.
C’est un vaste marché qui offre un accès à 1,3 milliard de consommateurs africains, parmi lesquels des Ivoiriens, des opportunités de création d’emplois et d’attraction d’investissements étrangers directs dans l’économie nationale ainsi que le renforcement de la compétitivité des entreprises et la réduction du coût des intrants, a-t-elle indiqué.
La CN-ZLECAf effectue à cet effet une tournée de sensibilisation dans les administrations publiques et privées, afin de présenter les avantages qu’offre l’institution.
(AIP)