Des refugiés ivoiriens, au nombre de 225 sur 329 attendus, rentrés du Ghana, ont été accueillis au Centre pilote de Port-Bouët, au Sud d’Abidjan.
Ce retour s’inscrit dans le cadre d’un appel du Gouvernement à l’ensemble des exilés d’horizons divers de regagner la terre des ancêtres, avec le concours des structures partenaires.
Arrivés à bord de six cars, dans l’après-midi du jeudi 03 mars, ces compatriotes ont reçu chacun des lots constitués majoritairement d’une somme de 305 mille Franc CFA, des seaux, des nattes, des vêtements et des vivres. Un geste des autorités ivoiriennes et du Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR), pour soutenir ces Ivoiriens dans la gestion immédiate du quotidien.
Ce contingent constitue la première vague des Ivoiriens appelés à rentrer au pays, a révélé le Directeur d’Aide et d’Assistance aux Réfugiés et Apatrides (DAARA), l’Ambassadeur François Tobokoué. Il avait à ses côtés le Député Maire de Port-Bouët, Dr Emmmou Sylvestre.
En plus du HCR, avec à sa tête Ariane Kampingwé, de la DAARA, ces opérations de rapatriement volontaire bénéficient du soutien de Ghana Refugee Board, a expliqué M. Tobokoué.
Il a exhorté les ex-exilés à jouer le rôle d’ambassadeurs auprès de leurs frères et sœurs encore hors du pays, en vue de leur retour avant le 30 juin, date buttoir des opérations de rapatriement.
« Après que le pays ait retrouvé la paix, depuis quelques années maintenant, nous sommes très heureux d’être là, pour retrouver notre belle Côte d’Ivoire et aider à la reconstruire dans la paix », s’est réjoui le porte-parole des exilés, Serge Alain Djeha. Avant d’exprimer leur gratitude aux autorités ghanéennes pour leur hospitalité, aux Gouvernement et autres structures partenaires.
Profitant de l’occasion, M. Guéya a lancé un plaidoyer aux autorités ivoiriennes, s’agissant de leur réintégration. Vu qu’au lendemain de la crise post-électorale de 2010-2011, ils ont perdu leurs emplois respectifs.
A ce jour, 280 mille exilés sur 300 mille ont rejoint la Côte d’Ivoire, grâce à la parfaite collaboration entre la DAARA et le HCR.
A R