Jeudi 30 avril, le Conseil du coton et de l’anacarde (CCA) a remis à l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) 274 appareils de collecte électronique de données. Ces équipements ont pour destinataires finaux environ 300 conseillers agricoles formés par l’ANADER puis repartis dans toutes les zones productrices de noix de cajou.
Avec les appareils mis à disposition, les bénéficiaires auront pour tâche d’aller vers chaque acteur de la filière, notamment chacun des 350.000 producteurs du pays, pour enregistrer toutes les informations liées à son activité : superficie de sa plantation, volume et qualité de la production, état des vergers (présence ou non d’insectes ravageurs), etc. « Nous venons d’offrir des smartphones qui sont des outils de collecte de données sur le terrain. Il s’agit d’équiper les agents de l’ANADER qui sont les conseillers agricoles. Ils sont en contact avec des producteurs de noix de cajou. Ces outils de pointe permettent en temps réel d’avoir des informations du travail qui est fait au quotidien sur le terrain », a expliqué Adama Coulibaly, directeur général du CCA.
Ce travail de collecte de données, leur disponibilité instantanée au profit de tous les acteurs (producteurs, acheteurs, transformateurs et exportateurs) – y compris les décideurs et les partenaires au développement –, est une étape indispensable à la mise en place d’un Conseil agricole dans la filière anacarde. Et cette digitalisation à travers l’introduction d’outils modernes vient améliorer la gouvernance de cette filière. C’est un des volets importants du Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeurs de l’anacarde (PPCA). Le directeur général du CCA, Adama Coulibaly, a fait la genèse de cet ambitieux programme soutenu par la Banque mondiale avant d’en décliner les principaux objectifs. Son but ultime demeure la transformation des noix de cajou brutes produites en Côte d’Ivoire.
Réceptionnant les 274 terminaux, le directeur de l’ANADER a affirmé qu’ils constituent une avancée importante dans le travail de ses agents. « Il s’agit d’amener les producteurs avoir les bonnes pratiques pour avoir des produits de qualité. Avec ces appareils, l’agent qui est sur le terrain peut transmettre ses préoccupations à sa hiérarchie pour une solution rapide. C’est une avancée technologique importante », s’est réjoui Sidiki Cissé.
Hormis ces matériels électroniques estimés à 165 millions de francs CFA, l’ANADER a reçu d’autres appuis du CCA. Comme la remise, en octobre 2019, de 309 motos…
Source :info du Zanzan