L’Etat de Côte d’Ivoire reste lié à la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) par la loi relative au sport.
Le jeudi 7 janvier 2021 est la date retenue par le Ministre des Sports, Paulin Claude DANHO, pour présenter ses vœux aux acteurs du football ivoirien. Des vœux particuliers dans un contexte difficile où la pandémie de la Covid-19 impose au monde de nouvelles habitudes, empêchant ainsi les grands rassemblements.
La traditionnelle cérémonie familiale et festive d’ échanges de vœux du mouvement sportif ne pouvant se tenir dans les conditions habituelles, le Ministre DANHO, en ce moment où la crise de la FIF prend une nouvelle tournure, a pris la décision capitale d’apporter les vœux ciblés de la tutelle à cette filière sous la forme d’un échange.
Dès l’entame de son propos, le Ministre des Sports a rappelé le lien qui existe entre l’Etat et la FIF.
Ce lien part de la loi n° 2014-856 du 22 décembre 2014 relative au sport dont la mise en œuvre effective est en cours depuis janvier 2019.
Cette loi qui donne un sous-bassement juridique à la filière du sport est destinée à sortir celle-ci de l’informel en vue d’en faire une véritable industrie. Pour cela il faut des instruments, il faut la loi, il faut des infrastructures et il faut la fiscalité.
La loi relative au sport fait obligation à l’Etat d’avoir un traitement particulier des fédérations. C’est pourquoi dans le cadre de l’application de ladite loi et à l’instar des autres fédérations sportives ivoiriennes, la FIF bénéficie d’un agrément délivré par le Ministère des Sports au nom de l’État; une délégation de pouvoirs l’autorisant à développer pour le compte du gouvernement, la filière du football.
Enfin, la FIF a signé avec le Ministère des Sports, un contrat d’objectifs avec des critères de performance pour voir les forces et les faiblesses de ce que l’Etat doit faire pour financer la filière du football.
Grâce à ce cadre formel mis en place, l’Etat peut mettre en œuvre sa politique en matière de sport et plus spécifiquement dans la filière du football. Pour cela il a besoin de s’appuyer sur une faitière forte et efficace comme bras séculier.
Car pour le gouvernement, le sport doit contribuer à la transformation structurelle de l’économie de la Côte d’Ivoire en devenant une source de richesses et une rampe de lancement pour les jeunes générations.
Service Com