« c’est la Place Henri Konan Bédié de Sakassou qui servira de lieu d’accueil de l’édition 2024 du FATA, qui se déroulera du 1er au 14 juillet 2024. Une conférence de presse sera planifiée en février pour dévoiler les grandes lignes et le programme final de la toute première édition du Festival des Arts et Traditions d’Akan» , telle est l’information majeure dévoilée ce samedi 27 janvier 2024 au Centre culturel de Sakassou lors de la cérémonie de lancement officiel de la 1ère édition du Festival des Arts et Traditions d’Akan (FATA) 2024.
Placé sous les auspices du Sous-préfet Yao Mathurin, agissant au nom du Préfet Bonaventure TIEGBE, cet événement a réuni un public éclectique, composé d’autorités administratives, coutumières, religieuses, de représentants de communautés étrangères, de jeunes et de femmes.
Le coup d’envoi de FATA 2024 a été marqué par un hommage ritualisé, la “libation”, dirigé par le notable ASRI Roger, le deuxième porte-parole du Chef de Oualèbo. Cette pratique séculaire, empreinte de respect envers les générations précédentes, a conféré une dimension significative à l’événement imminent, mettant en évidence l’importance des racines culturelles dans le projet sur le point d’être dévoilé.
Arthur Kouamé, Président du Comité d’organisation, a pris la parole au nom du Comité local FATA pour souligner leur dévouement à la réussite de l’édition 2024.
Pour lui, cet événement représente bien plus qu’une simple célébration, c’est une opportunité de formation et une école favorisant une connexion plus profonde avec la communauté. Il a étendu ses chaleureux remerciements à tous les participants et a souhaité des bénédictions divines, tant pour eux que pour le Commissaire Général, Djeka Kouadio.
Dans la foulée, le socioculturel, Monsieur Adou Hyacinthe, a exprimé un soutien inconditionnel au projet au nom du premier magistrat de la commune. Il a souligné l’impact positif de l’initiative, mettant en avant sa contribution à la préservation du patrimoine culturel local et à la stimulation de l’économie régionale, tout en observant rigoureusement les valeurs culturelles.
Cependant, il a tenu à souligner que le maire, fervent défenseur du projet, garantit pleinement son adhésion et s’engage résolument à mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires pour assurer son succès.
Avant d’explorer l’histoire fascinante du Festival des Arts et Traditions d’Akan et de présenter une brève conférence sur la “Renaissance africaine”, le Commissaire Général, Monsieur Djeka Kouadio, a amorcé son intervention avec des mots empreints de reconnaissance : “Chers parents, représentants des communautés, présidents de quartiers, de jeunes et associations de Sakassou, chefs religieux et guides spirituels, je tiens à exprimer ma profonde admiration pour votre dévouement à chaque sollicitation.”
Monsieur Djeka Kouadio a retracé l’évolution significative de son association depuis sa création en 1973 sous le nom de PAUSE, représentant la Pondération des Activités Universelles et Spirituelles de l’Être. Son engagement initial au sein des grandes confréries africaines a conduit à son évolution actuelle, affiliée à Ebene SPA (Sociétés de Pensées Africaines et de Philosophie Existentielle).
Au sein de cette structure, l’idée de promouvoir la personnalité intrinsèque de l’homme noir a pris racine, soulignant la nécessité de valoriser cette identité à travers le Festival des Cultures et Traditions Akan, né d’une réflexion approfondie sur l’exploitation du riche patrimoine culturel et spirituel africain inexploité.
Monsieur Djeka Kouadio a également mis en lumière les défis auxquels l’Afrique est confrontée, notamment dans des domaines cruciaux tels que la sécurité villageoise, où l’acquisition de gilets pare-balles est souvent entravée par des contraintes budgétaires. Cette réalité a suscité une réflexion approfondie, exploitant le riche patrimoine culturel et spirituel africain inexploité.
Il a conclu en expliquant que le mouvement, ou plutôt la réflexion, du Fata a émergé de cette introspection. En waoulé, Fata est une anagramme qui donne vie au Festival des Cultures et Traditions Akan. Ce choix reflète la reconnaissance de la puissance et de la pertinence de commencer par valoriser les éléments intrinsèques de la culture africaine.
Le Sous-préfet Yao Mathurin a salué avec enthousiasme cette noble initiative, reconnaissant le dévouement de Djeka Kouadio et de son équipe pour la préservation dynamique du riche patrimoine traditionnel du peuple Akan. Toutefois, il a souligné l’importance cruciale de préserver ces traditions dans le contexte de la mondialisation, appelant à un équilibre entre l’ouverture au monde moderne et la sauvegarde des valeurs culturelles ancestrales.
Représentant le préfet de Sakassou lors de la cérémonie de lancement, le Sous-préfet Yao Mathurin a exprimé avec enthousiasme et fierté son admiration pour cette noble initiative. Il a salué le dévouement de Monsieur Djeka Kouadio et de son équipe en faveur de la préservation dynamique du riche patrimoine traditionnel du peuple Akan. Yao Mathurin a également encouragé les notables et les chefs de tribu présents à apporter leur soutien à cet effort essentiel visant à sauvegarder les traditions et les arts Akan.
Cependant, il a souligné de manière cruciale l’importance de préserver ces traditions dans le contexte de la mondialisation. Le Sous-préfet a insisté sur la nécessité de trouver un équilibre entre l’ouverture au monde moderne et la sauvegarde des valeurs culturelles ancestrales, mettant en lumière la fragilité de ces précieux éléments face aux influences globales.
Il convient de souligner que le thème choisi pour l’édition 2024 du Festival des Arts et Traditions d’Akan est « ADOPTION DE VALEURS CULTURELLES, CULTUELLES ET TRADITIONNELLES : FONDEMENT D’INTEGRITE ET DE PROSPERITE DES PEUPLES ». Un rendez-vous incontournable entre tradition et renouveau, le FATA 2024 promet d’être une célébration vibrante de la richesse culturelle et spirituelle des peuples Akan, marquant un jalon dans la préservation et la promotion de ces précieuses traditions.
M.K