Agriculture

MIRAH: 𝘾𝙚́𝙧𝙚́𝙢𝙤𝙣𝙞𝙚 𝙙𝙚 𝙧𝙚𝙢𝙞𝙨𝙚 𝙙𝙚 𝙢𝙖𝙩𝙚́𝙧𝙞𝙚𝙡𝙨 𝙙𝙚 𝙥𝙚̂𝙘𝙝𝙚𝙨 à la population et à la police de surveillance 𝙙𝙚 𝙆𝙤𝙨𝙨𝙤𝙪 𝙚𝙩 𝘽𝙪𝙮𝙤

Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Tiémoko Sidi Touré, a procédé vendredi 3 décembre 2021, à la remise officielle d’équipements aux agents chargés de la surveillance du Lac de Kossou.

Des gilets, des bouées de sauvetage, des jumelles, le GPS, un moteur hors-bord de 25 chevaux et une coque en aluminium vont désormais renforcer l’arsenal de travail de ces agents et leur permettre d’accomplir plus efficacement leur mission de surveillance et de protection.

« On doit multiplier le contrôle sur le lac pour freiner la pêche illicite mais par manque de moyens on était obligé de faire les missions à terre pendant que les pêcheurs sont sur l’eau », a souligné un assistant production animale et halieutique, Valentin Kouassi, soulagé par l’arrivée du nouveau matériel.

Ces équipements vont galvaniser les agents et booster leur performance sur ce lac menacé par la pêche sauvage pratiquée par certains individus qui mettent en péril cette activité pour tous.

En effet, en plus des pêcheurs clandestins, certains artisans pêcheurs ont besoin d’être suivis pour éviter qu’ils s’adonnent aux pratiques illicites comme l’utilisation de matériel prohibé et le battage des eaux qui mettent en péril l’objectif de gestion durable et rationnelle des ressources.

Selon le ministre Sidi Touré, la pêche sur le lac de Kossou représente plus de la moitié des captures des pêches artisanales continentales en Côte d’Ivoire.

« La pêche de manière générale et en particulier la pêche continentale est au cœur du dispositif de notre ministère dans sa politique », a souligné le ministre.

« Nous sommes ici sur un site fabuleux et merveilleux dans lequel tout le potentiel et la richesse existent. Il nous faut préserver ce patrimoine », a déclaré le ministre.

Il s’est désolé du fait que possédant un grand nombre de retenues d’eaux, la Côte d’Ivoire continue d’importer du poisson « parce que les jeunes ne s’intéressent pas assez à la pêche ».

L’Etat ivoirien et les privés déboursent environ 400 milliards FCFA pour importer du poisson en provenance notamment de la Chine car la production locale couvre à peine 17% de la consommation.

« Aujourd’hui quand vous pêchez, vous avez toutes les chances de vendre. Non seulement cela vous nourrit mais vous pouvez vous faire de l’argent. Vous devez vous intéresser à ce secteur sinon d’autres personnes vont le faire et vous allez vous plaindre du manque de travail », a-t-il dit.

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