Après un protocole d’accord signé en octobre 2019, avec l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs) et son adhésion à grande pompe à la fédération internationale, en novembre de la même année, la fédération ivoirienne consolide son plan d’action.
La Fédération ivoirienne d’équitation (Fie) amorce son développement. Le président Stéphane Ouégnin et l’équipe fédérale ont surtout eu l’ingénieuse idée de prendre appui sur l’Office ivoirien des sports scolaires et universitaires (Oissu), la puissante structure qui a le monopole de l’organisation des compétitions sportives en milieu scolaire et estudiantine dans le pays.
Les deux parties ont signé une convention pour introduire la pratique de l’équitation en Côte d’Ivoire. Tout a commencé vers la fin de l’année 2019, ils en avaient parlé et ce 19 juin, dans les locaux de la direction générale de l’Oissu, ils se sont retrouvés pour harmoniser les textes du protocole.
Ce partenariat devrait permettre à la fédération ivoirienne, qui bénéficie d’un programme de la fédération internationale, de pouvoir organiser des actions de promotion et d’initiation en milieu scolaire. Ce programme d’envergure financé par la « Fei Solidarity » est une manière d’inciter, dès le bas-âge, les jeunes au sport équestre. Il devrait prendre en compte, pour la première année, la formation de plus de 200 élèves des écoles de Côte d’Ivoire.
« Avec ses milliers d’associations sportives (5600 associations sportives) et ses centaines de ligues qui lui permettent de couvrir tout le territoire ivoirien, nous estimons qu’il n’y a pas meilleure entité que l’Oissu pour matérialiser un tel projet », a indiqué Stéphane Ouégnin.
Une idée magnifique que Koné Mamadou Souleymane, le directeur général de l’Oissu, et ses proches collaborateurs qui l’entouraient ce 19 juin, ont accueilli avec beaucoup d’enthousiasme. « C’est un partenariat qui inaugure ce que j’ai toujours souhaité. Le premier courrier que j’ai signé dès ma nomination était adressé aux fédération sportives civiles en vue de les amener à prendre part aux activités de l’Oissu. Mais cela devrait se faire à partir d’une convention de partenariat. Nous avons rencontré quelques-unes, avec qui nous avons discuté sans aboutir à quelque chose de concret. Aujourd’hui, nous sommes heureux de travailler avec une fédération pragmatique qui nous présente des éléments concrets. Une convention sur laquelle nous avons discuté et sommes tombés d’accord », a confié le patron national de l’Oissu, heureux d’être en présence de la première fédération sportive avec laquelle sa structure contracte ce type de partenariat dans le pays.
Présent, en effet, dans toutes les circonscriptions administratives du pays, l’Office ivoirien des sports scolaires et universitaires, qui a une représentation nationale avérée, va mettre à disposition de la Fie ses ressources humaines, matérielles pour faire connaître davantage cette discipline sportive. L’Oissu, à travers cette collaboration, va ouvrir ses compétitions à la fédération pour des activités de promotion .
Paul B