Le commandant supérieur de la gendarmerie ivoirienne, le général de division Alexandre Apalo Touré, a appelé mercredi soir les populations de Dabou (à l’Ouest d’Abidjan) au “calme et à la retenue” à la suite d’un conflit intercommunautaire lié à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 en Côte d’Ivoire, dans un communiqué.
Présidentielle: la gendarmerie ivoirienne appelle “au calme et à la retenue” suite à un conflit intercommunautaire à Dabou
Le général de division Alexandre Apalo, commandant supérieur de la gendarmerie nationale, s’est rendu à Dabou, ville située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Abidjan, “pour appeler toutes les parties à la retenue et au calme” suite aux différentes échauffourées qui ont prévalues, du mardi 20 au mercredi 21 octobre 2020, dans la localité.
Au cours de sa présence à Dabou dans la soirée du mercredi 21 octobre 2020, de 17h à 21h (GMT, heure locale), le commandant supérieur de la gendarmerie nationale a eu notamment différents échanges avec les communautés Malinké et les autochtones Adjoukrou.
Après avoir écouté les différentes parties, l’officier supérieur a invité ces différentes communautés “au calme et à la retenue” et les a exhortés à réinstaurer le climat de paix et du parfait vivre ensemble connu dans le Leboutou en particulier.
Il les a en outre invité à faire preuve de “sagesse et de maturité” afin d’éviter tout conflit dont les conséquences sont désastreuses pour toute la nation, tout en leur demandant de ne pas “se fier aux rumeurs distillées intentionnellement sur les réseaux sociaux pour inciter les différentes communautés à se méfier désormais l’une de l’autre”.
Le commandant supérieur de la gendarmerie dès son arrivée a “réussi à ramener les différents belligérants à la table du dialogue pour des échanges productifs, notamment à Dabou et à Debrimou”, poursuit le texte.
Des heurts sont signalés dans plusieurs localités du pays suite à l’appel à la désobéissance civile de l’opposition, qui demande à ses partisans d'”empêcher” l’opération du processus électoral, pour amener le gouvernement à discuter sur des points de désaccord avant le scrutin.