En vue de former la jeunesse du monde rural de la région de Gbêkê pour faire d’elle des entrepreneurs agricoles soucieux de l’environnement, Saemoul globalisation foundation ou Fondation de la mondialisation de la Saemoul a, dans le cadre du Programme d’appui au développement des filières agricoles (Padfa), organisé du 1er au 9 décembre 2020, une série d’ateliers de formation, au Centre de renforcement de capacités de Singoli, village de la sous-préfecture de Sakassou.
En effet, constatant le faible taux d’implication de la jeunesse rurale dans le domaine de l’agriculture qui reste le levier de l’économie de la Côte d’Ivoire, ce programme vise un changement de mentalité de cette jeunesse afin qu’elle soit le moteur de son propre changement. Ce qui permettra donc d’améliorer durablement la sécurité alimentaire, nutritionnelle et les revenus des exploitations agricoles tirés des filières agricoles (le riz, le maraîcher et la mangue) dans cinq régions du pays.
Pour atteindre ce noble objectif, le Padfa a dans sa ligne de mire les jeunes du monde rural de plusieurs régions du centre et du nord. Pour ce qui est de la région de Gbêkê, ce sont au total 18 jeunes qui ont été formés et qui bénéficieront d’appuis technique et financier.
À en croire la chargée de communication de Saemaul, Annabella Kemayou, le Padfa et la fondation ont un objectif commun. « A savoir, faire émerger une nouvelle génération d’entrepreneurs agricoles conscients des responsabilités qu’ils ont vis-à-vis de l’environnement. Et pour cela, nos apprenants sont formés à l’entrepreneuriat vert, c’est-à-dire à l’agro-écologie », a-t-elle relevé.
Après la formation de cette année, dira-t-elle, la fondation s’attèlera, l’année prochaine, à suivre spécifiquement ces futurs entrepreneurs avec un appui technique et financier. Non sans préciser que leurs formateurs seront avec eux pour répondre à toutes leurs questions pour ainsi leur permettre de peaufiner tout ce qu’ils n’ont pas pu bien maîtriser. « Une fois qu’ils auront maîtrisé ce qu’ils ont appris, l’appui financier va intervenir », a rassuré la chargée de communication.
Éric N’Guessan N’Guessan, l’un des participants, venu de Bamoro, localité située à une quinzaine de kilomètres de Bouaké, sur la Rn3 (Route nationale 3) qui mène à Katiola, a tenu à saluer ledit programme. « Cette formation m’a forgé une autre mentalité. Nous repartons avec beaucoup de connaissances dans le domaine agricole qui forge en nous l’âme de véritable entrepreneur dans ce domaine. Avec en filigrane une haute conscience sur notre environnement », a-t-il laissé entendre.
Charles